Rav Yts'hak Chajkin zatsal, le dernier Tsadik de France
Plus de trois décennies se sont écoulées depuis que le grand Rav Yts'hak Chajkin nous a quittés, laissant un vide béant, mais aussi un précieux héritage dans le cœur de tous ses élèves et de ceux qui ont eu le mérite et la chance de le connaître. Il nous a légué son amour inconditionnel de la Torah, son amour et son dévouement pour son prochain, quel qu’il soit, et il nous a légué sa joie pure et son sourire plein de bienveillance. Le Rav Chajkin, disciple le plus fidèle et le plus fervent du 'Hafets 'Haïm, a laissé une marque indélébile dans le judaïsme français. Ses élèves, marqués à jamais, continuent à répandre son message de Torah et d'amour, alors qu'ils comptent eux-mêmes parmi les plus grands Rabbins, directeurs de yéchiva ou enseignants de kodech.
Cet article vous offre un aperçu modeste de la vie et des enseignements de ce très grand Rav, recueillis grâce notamment aux témoignages des enfants du Rav, de ses anciens élèves, ainsi que de drachot et divers cours de Torah où son nom apparaît souvent, toujours avec émotion.
La jeunesse du rav Chajkin auprès des plus grands Rabbanim
'Haïm Yits'hak Chajkin, né en 1907 à Kossova, en Biélorussie, grandit dans un environnement profondément ancré dans la Torah. Né le dernier d’une famille de neuf enfants, dans une ville pleine de guédolim, comme le ‘Hazon Ich, le Chabbat, il écoutait la dracha (sermon) poignante du rav Chmariaou Yossef Karelits (frère du ‘Hazon Ich) qui enjoignait à l’étude de la guémara. Ses mots d’ordre sur l’importance de l’étude, restèrent gravés dans son cœur.
La Première Guerre mondiale avait appauvri une grande partie de la population et le monde de la Torah était bouleversé, il n’y avait plus d’écoles juives et les enfants suivaient des cours de Torah organisés dans les synagogues. C’est là que les maîtres du petit ‘Haïm Yits’hak, découvrirent son potentiel. impressionnés par la précocité de ce jeune ilouy, ils insistaient auprès de ses parents pour qu’ils l’envoient étudier dans une vraie yéchiva, en dépit des difficultés financières de la famille. Même la propre mère du ‘Hazon Ich et de son frère, le rav Karelitz, se déplaça pour en parler à la mère de cet enfant prodige. C’est à cette période que son père tomba malade, et accepta finalement d’envoyer son fils à la yéchiva de Baranovich auprès du prestigieux Rabbin El’hanan Wasserman.
Il y passa trois ans et demi avant de rejoindre la yechiva du ‘Hafets ‘Haïm à Radin. L’un de ses fils raconte qu’il n’était pas encore en âge d’étudier dans cette prestigieuse yéchiva, mais il se démena pour y être accepté, car il craignait que le ‘Hafets ‘Haïm, qui était déjà âgé, ne meurt avant qu’il ne puisse profiter de son enseignement. Il eut ainsi le mérite d’être au plus près du Tsadik et Gadol Hador, auteur de la Michna Broura, durant les sept dernières années de sa vie et d’en absorber toute la sagesse. Une sagesse qu’il diffusera et mettra à profit toute sa vie durant pour renforcer la foi et la pratique de tant de ba’houré yéchiva, dont il aura changé la vie.
Le Rav Chajkin durant la Seconde Guerre mondiale
Avant la Seconde Guerre mondiale, en 1933, le Grand Rabbin Ernest Weill avait fondé la première Yéchiva de France depuis l'époque napoléonienne, à Neudorf-Strasbourg. Lorsque Rav Sim’ha Wasserman, le premier directeur, partit pour les États-Unis en 1938, il fut remplacé par Rav ‘Haïm Yitz’hak Chajkin, qui quitta Radin où il étudiait depuis 12 ans, pour diriger cette yéchiva jusqu'au déclenchement de la guerre en septembre 1939.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata, le Rav Chajkin, qui n’avait pas encore acquis la citoyenneté française, fut enrôlé dans la Légion étrangère, plus précisément dans le 22ᵉ RMVE (Régiment Militaire des Volontaires Étrangers), où il devint mitrailleur. Des années plus tôt, le rav avait échappé à la mobilisation dans son pays natal, en se présentant à l’appel après un jeûne de trois jours. Considérablement affaibli, il s’évanouit à son arrivée et fut immédiatement réformé. Mais cette fois, cet enrôlement militaire en France, lui permettrait d’échapper aux camps de la mort nazis, desquels toute sa famille ne revint jamais.
Cette période fut toutefois marquée par des épreuves extrêmes : il fut blessé et perdit un doigt dans une bataille, puis fut fait prisonnier et détenu dans un stalag en Allemagne. Ces camps de travail étaient heureusement protégés par la convention de Genève et surveillés par la Croix Rouge, ce qui assurait une certaine sécurité face aux nazis, même des prisonniers juifs.
Ainsi, durant toute sa captivité, le Rav Chajkin garda sa foi intacte, et réussit à pratiquer les mitsvot même dans les conditions les plus difficiles. Il rapporta qu’il réussit à conserver avec lui 3 objets : des tefillin, un livre de michnayot et une tondeuse électrique (pour ne pas enfreindre l’interdiction de la Torah de se raser à la lame). Les nuits, pour ne pas entendre les discussions profanes de ses camarades, et le jour, durant les longues heures de travaux forcés, il se récitait dans la tête les michnayot apprises par cœur. Comme le rappelle l'un de ses élèves, "Il ne faut pas oublier que le Rav Chajkin avait perdu toute sa famille et ses amis pendant la Shoah. Il s’était retrouvé seul, prisonnier de guerre chez les Allemands, entouré de non-juifs durant de longues années. De cette expérience, où dans la solitude la plus totale, il continuera à s’adonner à l’étude de la Torah et à l’accomplissement des mitsvot, il se forgera une détermination sans pareille."
L’après-guerre à la yéchiva d’Aix-les-bains
La Yéchiva ‘Ha’hmei Tsarfat, ou Yéchiva des Sages de France, doit tout son succès et son impact à la direction et à la dévotion du Rav Chajkin. Son rôle a été essentiel dans la reconstruction et la revitalisation du judaïsme français après la Seconde Guerre mondiale. Revenons sur ses origines…
Après la libération de l'enfer nazi en juin 1945, la Yéchiva de Neudorf, où le Rav Chajkin avait enseigné pendant un an avant la guerre, fut recréée à Aix-les-Bains. Les Rabbins Moché Leybel et Ernest Weill firent appel à Rav Chajkin pour diriger cette nouvelle institution. Rav Chajkin, ayant survécu à la captivité allemande, reprit donc son rôle de Roch Yéchiva et se consacra à accueillir et à éduquer les jeunes étudiants. Grand nombre d’entre eux, comme le Rav, étaient orphelins, et ils trouvèrent auprès de lui, non seulement un grand maître de Torah, mais aussi un père plein de bonté.
À Aix-les-Bains, le Rav Chajkin bâtit une communauté vibrante et dévouée. Il se maria avec Fridel Slobotski en 1946, après des années de correspondance épistolaire pendant la guerre. Ensemble, ils eurent sept enfants et construisirent un foyer au sein de la yéchiva fraîchement rouverte. La yéchiva accueillait des élèves d'horizons très variés : Ashkénaze, Séfarade, ‘Hassid, ou baalé téchouva. Jeunes survivants de la Shoah venus d’Europe, ou émigrés d’Afrique du Nord (dont le premier fut Aaron Monsénégo, futur Grand Rabbin du Maroc), chacun y trouvait sa place. Le Rav Chajkin était adulé de tous, il régnait une joyeuse ambiance dans ce lieu où le yiddish se mêlait à l’arabe, tandis que renaissait dans ce joli coin de France, un judaïsme vibrant.
En 1976, le Rav Chajkin, avec le soutien de Rav Guerchon Cahen, créa dans la yéchiva le Collel d'Aix-les-Bains, un centre d'études avancées de la Torah. Ce Collel continua à prospérer sous la direction de plusieurs Rabbins éminents, dont Rav Its'hak Brand et Rav Naftali Katzenstein, tous formés par le Rav Chajkin ou influencés par son enseignement. Sous sa direction, la yéchiva d'Aix-les-Bains devint un centre majeur de transmission de la Torah et des valeurs juives. Des milliers d'étudiants, venus de toute l'Europe, du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, furent formés à une vie de Kiddouch Hachem et de mitsvot, qu'ils soient dans le Rabbinat, l'enseignement ou le monde des affaires. Les communautés juives florissantes en Europe, en Israël et ailleurs doivent beaucoup à l'enseignement et à l’exemple du Rav Chajkin, un vrai tsadik, sans doute le dernier de notre époque.
Rav Chajkin : un père spirituel pour tous ses élèves
Rav Chajkin était bien connu pour sa simplicité et son absence de besoin de tout confort personnel. Il vivait modestement avec sa famille nombreuse dans un petit appartement au sein de la yéchiva, où les élèves étaient toujours les bienvenus. Sa porte n'avait pas de serrure, symbolisant son ouverture et sa disponibilité constante pour ses élèves. Ses meubles étaient constitués de vieux cageots de fruits recouverts de petits napperons. Lui et son épouse, la Rebetzen Fridel, étaient totalement dévoués à Hachem, à la Torah et au peuple juif, et ils transmirent cette dévotion à leurs enfants et à tous les étudiants. La Rabbanite cuisinait pour les élèves qui avaient besoin d’un régime spécial, et c’était elle qui s’occupait des étudiants malades, veillant sur eux comme une mère.
Le Rav Chajkin était plus qu'un simple dirigeant de yéchiva ; il était un véritable père spirituel pour ses élèves, à qui il offrait tout son soutien et un amour inconditionnel. Ceux-ci d’ailleurs, le lui rendaient bien. Comme le décrit l’un d’eux: "Tous les prétextes étaient bons pour lui parler : questions de Halakha, de Talmud, de conduite. Je ne ratais jamais la prière avec le Rav et pendant la lecture du Chéma’ Israël, je l’observais en laissant un petit espace entre mes doigts afin de ne rien rater du « spectacle ». Car il s’agissait d’une vision des plus rares et extraordinaires en ce monde-ci : Rav Chajkin, le visage enflammé, se liant à son Créateur et s’imprégnant de chaque mot du texte saint."
Les témoignages de ses élèves sur la piété, la sagesse et l’immense bienveillance du Rav, durant ces années de reconstruction après la guerre, et bien plus tard, foisonnent. En voici quelques uns :
"Pour « Le Rav », comme l’appelaient ses élèves, tout commence et s'achève dans le travail des Middot (traits de caractère). Se dominer, c’est changer la face du monde, rien de moins," rappelle un de ses élèves. Un autre raconte d’ailleurs qu’un jour, le Rav a réuni tous les élèves et leur a fait répéter pendant de longues minutes : Derekh erets kadma latorah ! (le savoir-vivre précède la Torah).
“La première dracha d’une demi-heure, ce fut comme une douche froide, j’étais trempé d’émotion, un électrochoc ! Son amour de la Torah était contagieux, ça entrait au fin fond de chaque ba’hour ! Le Rav, c’était du feu !” « Quand on voyait le Rav Chajkin, on ne pouvait pas ne pas croire en D.ieu ! Son visage lumineux reflétait le Tsélèm Élokim (l'image de D.ieu). Je finissais ma ‘Amida, et je le regardais prier. C’était grandiose. »
“Lors des récréations, qui duraient 15 minutes, le Rav proposait aux ba'hourim de prendre 5 minutes pour une petite étude express, afin ne pas gaspiller trop de temps précieux pour la Torah. Et cela le remplissait de joie, d’avoir gagné encore 5 minutes d’étude !” “Il voulait toujours transmettre quelque chose à tout le monde, et chacune de ses paroles nous allait toujours droit au cœur ! “ “Il s’émerveillait de la nature - la première fois qu’il a vu une grenade, qu’un étudiant lui avait rapporté du Maroc, il était en extase et bénissait Hachem pour sa Création ! “
Il lui arrivait de secouer ses élèves “comme on secoue un Loulav à Souccot” - et son absence totale d’orgueil, tout comme la joie qui irradiait de son sourire et de ses yeux pétillants, montraient à quel point son attention toute entière était donnée à son prochain. Un de ses fils rapporte qu’il avait dit à son gendre, le rav Brand : “Toi tu ne dois pas frapper tes élèves, moi les miens, ils savent que je fais ça parce que je les aime”.
Rarement un Rabbin n'aura suscité autant d'amour : amour pour la Torah, dont il débordait et qui était littéralement contagieux, mais aussi d’amour envers lui, un Rabbin, dont la personnalité empreinte de sagesse, de bienveillance et d'humour était incroyablement attachante. Sous la direction de Rav Chajkin, des milliers d'étudiants furent imprégnés de la douceur de l'étude de la Torah. Il les prépara à une vie de Kiddouch Hachem et de Derekh Erets, qu'ils soient dans le Rabbinat, l'enseignement, le monde des affaires ou le monde professionnel. Les communautés juives florissantes en Europe, en Erets Israël et au-delà, dirigées par des anciens élèves d'Aix-les-Bains, doivent beaucoup au Rav pour la transmission de la Torah.
L’enseignement du Rav : lernen, lernen, lernen !
“Vive la Torah qui rend ses amoureux toujours heureux !” c’est le Rav qui avait écrit ces mots, rapporte l’un de ses fils, et cette phrase résume à elle seule beaucoup de la personnalité de cet homme incroyable, qui dessinait des petits cœurs rouges sur la marge des pages de ses michnayot préférées. Il avait aussi souvent coutume de scander “lernen, lernen, lernen!” (étudier, étudier, étudier” en yiddish) pour exprimer l’importance de l’étude de la Torah.
Les enseignements du Rav, parsemés d'anecdotes et d'exemples concrets qui illustraient les principes éthiques de la Torah, étaient accessibles à tous. Le Rav Chajkin consacrait de nombreuses heures chaque jour à essayer de convaincre une personne d’effectuer telle ou telle mitsva, comme la Taharat Hamichpa‘ha, observer le Chabbat, mettre les Téfilines, ou manger cachère. Et la plupart du temps, il réussissait !
L’honnêteté et la droiture extrêmes du Rav étaient également légendaires. Il veillait à ne rien recevoir de plus de ce dont il avait besoin, à savoir juste assez de nourriture pour sa famille. Même lors de la visite du grand Tsadik Baba Salé, le rav Chajkin a demandé à ce que les fruits servis en l’honneur de son invité, trois poires, soient déduits du quota hebdomadaire destiné à sa famille. La rabbanite et son mari tenaient ainsi des comptes très précis pour être certains de ne rien prendre de plus que ce qui leur était dû.
« Qu’aurait fait le ‘Hafets ‘Haïm dans ce cas ? »
L'influence du ‘Hafets ‘Haïm sur le Rav Haïm Yits'hak Chajkin fut profonde et durable, façonnant sa personnalité, ses valeurs et son engagement dans la communauté juive.
On dit qu’il n’y a que deux personnes au monde qui sont dignes d’être appelées “disciples du ‘Hafets ‘Haim”, et que le Rav Chajkin est l’un d’eux. Le Rav est resté attaché toute sa vie au ‘Hafets ‘Haïm, exactement comme tous ses élèves lui restèrent attachés, même après sa disparition. On apprit seulement après la mort du Rav, qu’il lui servait aussi d’assistant personnel, ou de "Chamach", durant les dernières années de la vie du ‘Hafets Haïm, jusqu'en 1933. Le Rav Chajkin, dans son souci permanent de modestie, ne s’en était jamais vanté, même pas auprès des membres de sa famille. On raconte que lorsque le ‘Hafets ‘Haïm était devenu très faible, il se faisait transporter par une charrette tirée par un cheval pour aller donner ses cours. Un jour, le cocher et son cheval n’étant pas disponible, c’est le rav Chajkin et son ami Nathan Braser qui les remplacèrent, l’un à la place du cocher et l’autre du cheval, en toute discrétion pour ne pas que le ‘Hafets ‘Haïm s’en aperçoive et en soit gêné.
Le ‘Hafets ‘Haïm, connu pour son Ahavat Israël (amour du prochain), son Ahavat haTorah (amour de la Torah) et son sentiment de responsabilité envers chaque Juif, transmit ces valeurs au Rav Chajkin. Ce dernier les intégra profondément, les considérant comme essentielles à sa vie et à son rôle de Roch Yéchiva. Chaque fois qu'il avait un doute sur la conduite à suivre, il se demandait : « Qu’aurait fait le ‘Hafets ‘Haïm dans ce cas? »
On dit que le Rav n’a jamais vraiment quitté Radin, qu’il a perpétué la yéchiva de son maître, le ‘Hafets ‘Haïm, bien au-delà des sept années passées auprès de lui, poursuivant fidèlement son œuvre à Aix-les-Bains, durant encore près de 50 ans.
Le décès et l’héritage du rav : “Taté, on t’aime, taté, on t’aime!”
Lorsque le Rav est décédé et que son cercueil fut sorti de la maison de sa fille, son gendre, le rav Brand, s’écriait en sanglotant : “Taté, on t’aime, taté, on t’aime !” exprimant le sentiment profond de tous ses élèves et de tous ceux qui l’ont connu.
Le Rav ‘Haïm Yits'hak Chajkin est décédé le 24 Nissan 5753 (15 avril 1993), laissant derrière lui un héritage spirituel immense. “Avoir envie de lui ressembler, penser à lui, l’avoir toujours avec soi en pensée, c’est le plus beau cadeau qu’il nous a offert, les phrases du Rav restent gravées dans nos têtes, et même ses expressions yiddish. Son amour est le plus beau cadeau qu’il nous a légué ! “ témoignera encore un de ses élèves.
Son enterrement a réuni à Bnei Brak des centaines de milliers de juifs éperdus de chagrin. Depuis, sa mémoire est célébrée chaque année lors de la commémoration de son yahrzeit, où des centaines de personnes se réunissent pour honorer sa mémoire et se souvenir de ses enseignements. Puisse le mérite de ce Tsadik unique et tant aimé, apporter la paix et l’amour au Am Israel.
Nous vous recommandons la lecture de ce très bel ouvrage écrit par l’une des filles du Rav :
G. Yitzhchoki. Pour la gloire de Hachem. La vie, l’œuvre et l’héritage spirituel de rav Chajkin, Roch Yechiva d’Aix-les-Bains
Tsidkat-Eliaou marquera ce jour par une journée d’étude au Kollel Chaaré Nissim situé dans la synagogue Baba Salé - Chaaré Nissim de Jérusalem.
À l'occasion de la Hiloula de ce grand Tsadik, Tsidkat-Eliaou vous invite à allumer une veilleuse, à sa sainte mémoire, à lire quelques psaumes de Téhilim (si possible ) et à prier pour le Am Israël !
Puis, récitez la formule ci-après :
Zékhouto taguen alénou véal kol Israël, Amen.
Le Tsadik priera pour vous.
Vous pouvez également associer vos prières à la noble et grande mitsva de la Tsédaka et nos Rabbanim vous bénirons dans la synagogue Baba Salé - Chaaré Nissim de Jérusalem.
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Prochaines dates de la Hiloula du Rav Yts'hak Chajkin zatsal
2025 ► 22 avril
2026 ► 11 avril
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Paru au Journal Officiel du 01/1990
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