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Tsadikim

Témoignages sur la vie du Tsadik Rabbi Eliaou Amsellem zatsal

Tsidkat-ELiaou

L’hiver 1962/63 fut extrêmement froid dans toute l’Europe, l’un des plus rudes du XXe siècle, selon les météorologues. La France était frappée durement par les vagues de froid successives. Tout gelait et les températures négatives oscillaient entre -15°C et -29 °C.

La date du 6 janvier 1963 approchait, elle correspondait à la date hébraïque du 10 Tevet, jour de la hiloula du père du Rav, le Tsadik Rabbi Eliaou Amsellem zatsal. Ce devait être la première hiloula organisée en France.

Le froid et les conditions météorologiques terribles rendaient tout déplacement très difficile et les gens restaient cloitrés chez eux. Malgré cette situation, et le fait qu’il venait tout juste de s’installer en France, le Rav Nissim Amsellem zatsal décida d’organiser quand même la hiloula de son vénéré père, avec Bitahon et une grande Émouna. Il tenait à perpétuer cette tradition, comme à l’accoutumée, avec drachot, soirée d’étude, un grand repas, etc.

Au même moment, se trouvait à Paris l’Admour Sidna Baba Salé Zatsal, qui apprit que son beau-frère – le Rav Nissim Amsellem zatsal – voulait organiser la hiloula du Tsadik Rabbi Eliaou Amsellem zatsal. Il décida immédiatement de contacter le Rav pour l’informer qu’il se rendrait à Lyon (en compagnie de son fils Baba Baroukh) pour passer le Chabbat à son domicile et assister à la hiloula. En effet, la hiloula devait se dérouler un motséi Chabbat (samedi soir).

Aussitôt le Rav réaménagea son appartement pour, d’une part pouvoir accueillir l’Admour, et d’autre part y organiser les prières de Chabbat en raison des conditions météorologiques épouvantables.  Le Rav Nissim Amsellem zatsal eut raison de se fier à sa Émouna en Hachem, car non seulement il réussit à former un minian (et même plus) mais put aussi emprunter un sefer Torah pour les offices de Cha’hrit et de Min’ha chel Chabbat.

Arrivée l’heure de la hiloula, celle-ci se déroula comme prévu, en la présence de Sidna Baba Salé zatsal particulièrement heureux d’y participer : il chanta, donna des bénédictions, dit des Dvar Torah au nom du vénéré Tsadik Rabbi Eliaou Amsellem zatsal.

Venir de Paris à l’époque, dans un train qui était alors loin d’être confortable, en effectuant un voyage d’une durée de plus de 4 heures dans des conditions météorologiques hivernales particulièrement rudes, était un acte fort et très significatif. L’Admour Sidna Baba Salé zatsal a ainsi montré l’estime particulière et la grande considération qu’il portait envers le Tsadik Rabbi Eliaou Amsellem zatsal. Son déplacement était motivé également par son désir d’honorer le Rav Nissim Amsellem zatsal.

Puissent leurs mérites nous protéger ainsi que tout le Am Israël – à tout jamais – jusqu’à la venue de notre rédempteur le Machiah. Amen !

Témoignage recueilli auprès de Monsieur Raphaël Amsellem

Neveu de l’Admour Sidna Baba Salé zatsal
Petit-fils du Gaon Hatsadik Rabbi Eliaou Amsellem zatsal
Fils du Gaon Hatsadik Rav Nissim Amsellem zatsal
Président de Tsidkat-Eliaou

 

 

 UNE MAISON DIGNE DE CELLE D'AVRAHAM AVINOU

Tsidkat-EliaouEnfant, je me souviens d’avoir assisté à beaucoup de réceptions et Hiloulot dans la maison de notre grand-père, Rabbi Eliaou Amsellem zatsal, en présence de nombreux invités et de tous les notables. Elles se déroulaient généralement dans le hall, qui était immense et pouvait contenir jusqu’à 300 personnes. Une grande partie des invités mangeait et dormait à la maison. Il fallait préparer quantité de repas mais aussi installer des lits, parfois même jusque sur les balcons et les terrasses. La maison avait été pensée par le Tsadik lui-même, car il était aussi un grand ingénieur. Il avait entrepris et construit bon nombre de choses dans cette demeure et son esprit avant-gardiste avait fait entrer le téléphone très tôt dans ses habitudes de communication. Le Tsadik était tellement sollicité que l’appareil sonnait fréquemment, de jour comme de nuit. Il avait fait installer un système automatique de renvoi d'appel qui permettait de basculer la ligne du magasin vers son domicile, à loisir, et après la fermeture du magasin.

Chaque année, pour la Hiloula de Rabbi Yaacov Abi’hssira zatsal, on comptait jusqu’à 180 voire 200 convives, qui venaient de Beni-Ounif, Figuig et Zénaga. Dans l’immense cour, les mains s’affairaient autour des fourneaux sous l’autorité de la rabbanite Amsellem, épouse du Tsadik, pour cuisiner et préparer les nombreux pains afin de satisfaire tout un chacun. La Hiloula de Rabbi Mesaoud Amsellem zatsal, père du Tsadik Eliaou Amsellem, attirait également des visiteurs par centaines. Lorsque Sidna Baba Salé zatsal était présent, une longue file d'attente se formait pour le voir, être béni, et même lui masser les pieds.

Je me souviens qu’à l’occasion de Pourim, le Tsadik invitait les nécessiteux pour les honorer, en leur offrant un bon repas ainsi qu’une certaine somme d’argent. Pour Souccot, il conviait les plus démunis à venir prendre le thé, le matin, dans la Soucca, avant la Téfila. Ceux qui n’avaient pas de set de Loulav pouvaient utiliser les 4 espèces mises volontairement à leur disposition dans la Soucca. Par ailleurs, le Tsadik invitait chaque jour de Souccot une personne – avec sa famille – dont le nom correspondait à l’Ouchpiz du jour  (invité spirituel et symbolique dans la Soucca, chaque jour de Souccot) : Avraham, Ytz’hak, Yaacov, Moché, Aaron, Yossef et le Roi David. Maintes fois, le Tsadik chargeait des tierces personnes de porter de la nourriture et des sommes d’argent aux plus défavorisés. Ainsi, à la sortie de Yom Kippour, à sa demande, nous allions distribuer des repas aux plus vulnérables avant d’avoir pris le temps, nous-mêmes, de rompre le jeûne !

J’ai toujours raconté ces belles histoires à mes enfants et petits-enfants pour leur transmettre les valeurs de Hessed de notre grand-père. Notre maison ressemblait à celle d’Avraham Avinou. La porte était toujours ouverte, y compris la nuit à certaines occasions. Toutes et tous étaient les bienvenus, pouvaient entrer et se restaurer.


Témoignages recueillis auprès de :

 Madame Sarah Suzette Zuili

Nièce de l’Admour Sidna Baba Salé zatsal
Petite-fille du Gaon Hatsadik Rabbi Eliaou Amsellem zatsal
Fille du Gaon Hatsadik Rav Nissim Amsellem zatsal

 

Monsieur Raphaël Amsellem

Neveu de l’Admour Sidna Baba Salé zatsal
Petit-fils du Gaon Hatsadik Rabbi Eliaou Amsellem zatsal
Fils du Gaon Hatsadik Rav Nissim Amsellem zatsal
Président de Tsidkat-Eliao
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LA SAINTE TOMBE DU TSADIK RABBI ELIAOU AMSELLEM À CASABLANCA

 

Arrière-petit-fils du Tsadik Rabbi Eliaou Amsellem zaltsal, monsieur Yves Amsellem de Lyon, s’est rendu en 2019 à Casablanca sur la tombe du Tasdik. Il a réalisé cette vidéo que nous vous invitons à découvrir ci-dessous.

Depuis la disparition du Tsadik, et jusqu’à nos jours, sa sainte tombe a toujours été entièrement lavée et parfaitement entretenue grâce à l’intervention de monsieur Maurice Amsellem habitant à Casablanca (fils de monsieur Albert Amsellem zatsal), proche parent du Tsadik auquel il était très attaché.

Chaque Roch Hodech, il réunit jusqu’à présent un minian (quorum de 10 hommes) autour de sa sainte tombe pour procéder à la lecture des Téhilim afin de réciter le Kaddich.

Ainsi, nos sages ont déclaré que « les justes sont plus grands après leur mort que de leur vivant » (Bérakhot 18a).

Vidéo de la Sainte Tombe du Tsadik Rabbi Eliaou Amsellem zatsal à Casablanca (Maroc)

 

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Sidna Baba Sali

 

 
 
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