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Tsadikim

Le Grand Maitre Rabbi Na’hman de Breslev

Rabbi Na’hman de Breslev, naquit le Chabbat 1er Nissan 5532 (1772). Né Na’hman Ben Simha, il fut le fondateur de la dynastie ‘Hassidique de Breslev.

Sa mère, Feyga, était la petite-fille du Baal Chem Tov, Rav et fondateur du judaïsme ‘Hassidique, qui s’installa à Medzibouz en 1740, et son père, le Rav Sim’ha, l’un de ses principaux disciples et l’intendant de sa maison. Son ascendance remontait au Roi David par son père et sa mère !

Nommé d’après son grand-père paternel, le Rabbin Na’hman Horodenker, il grandit dans une atmosphère ‘Hassidique.

Rabbi Na’hman naquit à une période de grand désarroi spirituel. Des décrets d’excommunications et d’anathèmes furent décrétés contre le ‘Hassidisme, par les chefs des communautés de Vilna et Brody, déjà une semaine après sa naissance ; et huit mois plus tard disparaissait le Maguid de Mézericht, successeur du Saint Baal Chem Tov, lui-même ayant quitté le monde en 1760. A cette époque vivait dans cette partie du Monde plus des deux tiers de l’ensemble de tout le Peuple Juif…

 

Pourtant, Médzibouz restait le lieu où les Grands et Saints Disciples aimaient à se retrouver, dans une joie et une ferveur commune. Les histoires de Tsadikim s’élevaient entre ces murs imprégnés de la présence du Baal Chem Tov. C’est cela qui permit à Rabbi Na’hman d’atteindre son niveau, qui l’éveilla et l’attacha profondément à Dieu, en guidant ses premiers pas sur la voie du perfectionnement dès son enfance.

 A l’âge de 13 ans, Rabbi Na’hman épousa, comme la coutume le voulait, Sachia, la fille du Rav Efraïm de Houssiatyn et acquit son premier disciple, le Rav Chimon (son aîné de plusieurs années) le jour même de son mariage. Il s’installa auprès de son beau-père, puis à Medvedevka, où il demeura neuf ans. À l’approche de sa vingtième année, il comptait déjà de nombreux disciples. Il eut huit enfants: six filles et deux garçons.

À l’âge de vingt-six ans, Rabbi Na’hman décida de se rendre en Terre d’Israël. Ayant tout laissé derrière lui, il entreprit le voyage, accompagné du Rav Chimon, en 1798.

Son navire atteint les côtes de Haïfa la veille de Roch Hachana 1799. Il fut reçu avec de nombreux égards par les ‘Hassidim de Haïfa, Tsfat et Tibériade. Il quitta la Terre d’Israël vers Pourim 1799 et arriva à Medvedevka au début de l’été 1800. Cette visite marqua un tournant dans son enseignement.

Après avoir passé deux ans à Zlatopol, Rabbi Na’hman s’installa à Breslev, en Ukraine, en 1802. Son épouse Sachia décèda la veille de Chavouot 1807.  Rabbi Na’hman se remaria avec la fille de Yehezkel Trachtenbourg de Brody. Il contracta la tuberculose peu après.

À la suite d’un incendie qui détruisit sa maison en 1810, Rabbi Na’hman fut contraint de quitter Breslev. Il déclara : « Nos fidèles seront pour toujours appelés du nom de la ville de Breslev ! ». En Hébreu, BRESLEV est composé des mêmes lettres que LEV BOSSER [un cœur content], ainsi que LEV BASSAR [un cœur de chair], (avec un Samekh et non un Chin, comme l’écrit le Midrach). Ce qui annonce l’idéal du Tsaddik (Yé’hezkel, 36:26) : « Je vous retirerai ce cœur de pierre et placerai en vous un cœur de chair ! »  

Il fut hébergé par un groupe de Maskilim à Ouman, également en Ukraine.

Souffrant depuis trois ans de tuberculose, c’est là que Rabbi Na’hman choisit de vivre ses dernières heures et de préparer son départ de ce monde. Cet endroit avait une signification particulière, car il avait été témoin d’un grand sacrifice de notre peuple : trente-mille juifs furent massacrés à Ouman par les cosaques lors d’un pogrome en 1768.

C’est là qu’il déclara : « GWALT ! Ne vous découragez pas ! Le désespoir n’existe pas ! » 

Avant de s’éteindre, Rabbi Na’hman dit aux disciples qui entouraient son lit : « Qu’avez-vous à vous inquiéter… Puisque je vais devant vous, vous n’avez rien à craindre du tout ! »

Rabbi Na’hman de Breslev quitta ce monde le 18 Tichri 5571 (1810), quatrième jour de Souccot. Avant son départ, il avait prédit :

« Ma Flamme brulera à jamais. Elle ne s’éteindra pas ! Ma Flamme brulera jusqu’à l’arrivée du Machia’h ! »

Je cite Rabbi Na’hman : « Mon Roch Hachana surpasse tout. Qui aura passé Roch Hachana chez moi devra se réjouir toute l'année ! »

« Non seulement vous mes élèves dépendez de mon Roch Hachana, mais le monde entier dépend de mon Roch Hachana. »
 

Kever en Ukraine

Ce pèlerinage de Roch Hachana attirait des milliers de ‘Hassidim d'Ukraine, de Biélorussie, de Lituanie et de Pologne jusqu'en 1917. La Révolution bolchevique obligea les juifs orthodoxes à se cacher. Depuis la chute du rideau de fer, un nombre croissant de juifs se presse chaque année à Ouman.

Certaines années, on compte environ 40 000 juifs qui se rassemblent à Ouman pour Roch Hachana.

Né à une époque où l’influence de son arrière-grand-père, le Baal Chem Tov, s’estompait, Rabbi Na’hman donna un nouveau souffle au ‘Hassidisme en combinant les enseignements du Judaïsme avec une étude approfondie de la Torah. Maniant à la fois le secret et la simplicité, la prière et la danse, la polémique et les contes philosophiques, proclamant qu' « il est interdit d’être triste ». Rabbi Na’hman ouvrit une voie nouvelle dans la ‘Hassidout, en insistant sur l’importance de la joie, de la prière, de la foi simple et naïve.

Pour Rabbi Na’hman, la joie est primordiale et est un devoir religieux.

« La véritable Sim’ha est atteinte en ne s’occupant que de ce qu’il y a de bon en nous-même, chez autrui et dans toutes les situations. »

« Le monde est un pont très étroit, l’essentiel est de ne pas avoir peur du tout. »

« Il ne faut jamais se décourager, il faut toujours se réjouir !»

« Si tu crois que l’on peut détruire, aie foi que l’on peut réparer! »

« Le désespoir n’existe absolument pas! »

Œuvre maîtresse de Rabbi Na’hman de Breslev, le Likouté Moharan permet d’accéder d’une façon directe à l’enseignement du père fondateur de la ‘Hassidouth Breslev.

Il est également l’auteur du Tikoun Haklali (Remède Général), composé de 10 Psaumes du Roi David qu’il sélectionna dans un ordre précis. Il déclara: « Même lorsque mes jours seront remplis, après mon départ de ce monde, je déclare à celui qui viendra sur ma tombe, récitera ces 10 Psaumes et donnera une pièce à la Tsedaka que, quand bien même ses péchés et ses fautes seraient énormes et immenses, à Dieu ne plaise, je déploierai tous mes efforts en long et en large pour l'aider et lui apporter réparation. Par les Pe'ot, je le sortirai du plus profond des enfers. J’affirme que ces 10 Psaumes aident au plus haut point. » Il s’agit des psaumes 16, 32, 41, 42, 59, 77, 90, 105, 137, 150.

 

 Hiloula Ouman

 

Tsidkat-Eliaou marquera ce jour par une journée d’étude au Kollel Chaaré Nissim situé dans la synagogue Baba Salé - Chaaré Nissim de Jérusalem.

À l'occasion de la Hiloula de ce grand Tsadik, Tsidkat-Eliaou vous invite à allumer une veilleuse, à sa sainte mémoire,  à lire quelques psaumes de Téhilim (si possible ) et à prier pour le Am Israël !

Puis, récitez la formule ci-après : 
Zékhouto taguen alénou véal kol Israël, Amen.
Le Tsadik priera pour vous.

Vous pouvez également associer vos prières à la noble et grande mitsva de la Tsédaka et nos Rabbanim vous bénirons dans la synagogue Baba Salé - Chaaré Nissim de Jérusalem. 


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Prochaines dates de la Hiloula de Rabbi Na'man de Breslev

2024 ► 20 octobre

2025 ► 10 octobre

 

 

 

 

 

 

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Paru au Journal Officiel du 01/1990
 

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