ב"ה
Enseignement

Ecoute Israël, l’Eternel est notre D., l’Eternel est UN

"Il adviendra, s’ils n’ont pas foi en toi et n’écoutent pas la voix du premier signe, ils auront foi en toi grâce au dernier. Il adviendra, s’ils n’ont pas foi aussi dans ces deux signes et qu’ils n‘écoutent pas ce que tu dis, tu prendras de l’eau du fleuve..." (Chémot/Exode 4, 8-9).

Tout cela afin d’ancrer dans le cœur du peuple d’Israël la vraie foi : que D. est la seule cause de tout ce qui advient dans le monde, le bien autant que le mal, à l’encontre de ceux qui pensent qu’il y a deux divinités, une du bien et une du mal, une régnant sur le jour et une régnant sur la nuit. C’est la raison pour laquelle nos Sages zatsal, ont instauré la mention, au début des bénédictions du Chéma’ le soir et le matin, du pouvoir de D. sur le jour et sur la nuit : « Formateur de la lumière et créateur de l’obscurité » le matin, et « enlève la lumière de devant l’obscurité et l’obscurité de devant la lumière » le soir.

Une deuxième raison de mentionner dans les bénédictions du Chéma’ du soir et du matin, la nuit et le jour, est qu'à tout instant il fait jour d’un côté du globe terrestre et nuit de l’autre côté. Christophe Colomb ne découvrit cela qu'il y a cinq cents ans quand il arriva en Amérique. Mais nos Sages zatsal nous l’avaient déjà dévoilé dans Ie Zohar (Vayikra 10 a) :

« La terre tourne en rond comme une balle, ceux-ci en haut et les autres en bas... Lorsqu’il y a lumière pour ceux-ci, il y a obscurité pour les autres, à ceux-ci le jour et à ceux-là la nuit... »

« Et je mettrai une délivrance entre mon peuple et le tien, demain aura lieu ce miracle » (Chémot/Exode 8, 19).

Ma’har (demain) est épelé Mem ’het rech, les mêmes lettres que ra’hem (aimer) dont la valeur numérique est 248 — nombre des commandements positifs de la Torah.

En effet la délivrance ne peut venir que si chacun s’efforce d’appliquer les mitsvot, lesquelles ne peuvent être accomplies que si l’amour existe entre chaque individu formant le peuple.

C’est pourquoi le Chéma’ comprend 248 mots, grâce auxquels nous serons délivrés du joug des nations. ll est remarquable que la bénédiction avant le Chéma’ se termine par le mot béahava (avec amour) qui est la condition nécessaire à l'accomplissement des mitsvot.

Il y a 248 mots dans le Chéma', 245 dans les trois paragraphes et le verset baroukh chem kévod..., plus les trois mots haChem Elohékhem èmet que répète l'officiant. Ce nombre de 248 est très important et il est indispensable qu'il soit complet; même un particulier qui dit le Chéma', aussi bien le matin que le soir, ou le Chéma' avant de se coucher, doit répéter les mots haChem Elohékhem èmet pour arriver à ce nombre.

Nous avons, d'après la Torah, l'obligation de réciter le Chéma' deux fois par jour, le matin et le soir, mais nos Sages ont décidé de le dire quatre fois. Ces quatre lectures du Chéma' sont, selon la kabala, de valeur différente.

« La puissance et la louange de D, furent pour moi la délivrance » (Chemot/Exode 15,2).

« Sa puissance » se dévoile dans le Chéma’, « sa louange » dans la ’amida. Seulement ensemble et liés, Chéma' et 'amida' peuvent mener à la délivrance du peuple d‘Israël.

Source : Ben Ich Hai, Gallia

 

 

 

 

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Paru au Journal Officiel du 01/1990
 

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