ב"ה
Enseignement

La période du Omer

 
Le second soir de Pessa'h débute le comptage journalier du Omer, période de 7 semaines qui sépare Pessah de la fête de Chavouot (don de la Thora).  C’est le temps nécessaire qu’il a fallu au peuple, sorti de l’esclavage, pour se préparer à recevoir la Thora. D'origine Toraïque, la mitsva du décompte du Omer est mentionnée dans la paracha d’Émor (Livre de Vayikra).

 

Le mot Omer signifie « gerbe » en hébreu et fait référence à l'époque du Temple de Jérusalem quand le peuple était tenu d'apporter une offrande d’orge le lendemain du premier jour de fête de Pessa'h. L'offrande consistait en un Omer soit environ 2,5 kg de farine obtenue à partir de la nouvelle récolte d’orge. Cette récolte demeurait interdite à la consommation tant que l’on n’avait pas apporté l’offrande à Hachem (Vayiqra/Lévitique 23,9-14). Par la suite la nouvelle récolte de céréales était permise à la consommation.

 

UNE TRISTE PÉRIODE

Cette Période est aussi une période de semi-deuil. Le Talmud mentionne un événement tristement célèbre qui s'est déroulé pendant la période du Omer.  L'illustre Rabbi Akiva avait 24 000 étudiants qui périrent tragiquement pendant cette période. La raison évoquée est qu'ils ne se traitaient pas mutuellement avec assez respect.  « Il est d’usage de ne pas se marier entre Pessa’h et Chavouot, jusqu’à Lag BaOmer, parce que durant cette période les élèves de Rabbi Akiva moururent », précise le Choul’han Aroukh section 493:1.
 
1. Pendant la période du Omer du 1er au 33e jour compris, la célébration des mariages est interdite.
2. La célébration des fiançailles est permise mais sans musique.
3. Il est permis de réciter la bénédiction Ché'héyanou sur un nouveau fruit.
4. On a coutume de ne pas se couper les cheveux ni de se raser la barbe jusqu’au matin du 34e jour du Omer.
5. Il est recommandé de ne pas écouter de chants accompagnés de musique.
6. Le 33e jour ou Lag Baomer, l’épidémie qui a ravagé l’école de Rabbi Akiva a commencé à diminuer et cette période de semi-deuil cesse donc à partir de cette date. On ne récite pas de ta’hanoun (supplication) ce jour qui revêt aussi le caractère d’une fête car c’est également le jour de la Hiloula de Rabbi Chimon Bar Yo’haï. Des milliers de personnes viennent des quatre coins du monde sur sa tombe à Méron en Galilée, pour prier et invoquer les mérites d’un grand maître du Zohar.

Puisse son mérite rejaillir sur tout le peuple d’Israël. Amen ! 

 

Durant le Omer certaines dates revêtent une grande importance comme le 14 Yiar qui est la date de la Hiloula de Rabbi Meir Baal Haness ainsi que celle de Pessa’h Chéni, le « Second Pessa’h », ou encore le 18 Yiar Lag Baomer : on a l'habitude à cette occasion de pèleriner sur les tombes des grands Tsadikim
et de prier.


Durant mois de Yiar, il est fortement recommandé :
- D'allumer une veilleuse à la mémoire de nos grands Tanaïm Rabbi Meïr Baal Haness Zatsal et Rabbi Shimon Bar Yokhaï Zatsal.
- De prier avec ferveur pour la guérison de tous les malades et pour la rédemption rapide du peuple d'Israël avec miséricorde "Guéoula Békarov Bérahamim" !

 
 
NE MANQUEZ SURTOUT PAS CETTE OCCASION UNIQUE
POUR VOUS FAIRE BÉNIR À LAG BAOMER  
 
À l'occasion de Lag Baomer les Rabbanim de Tsidkat-Eliaou se déplaceront, béézarat Hachem,
sur les tombes de nos grands Saints et vénérés Tannaïm en Israël afin de prier pour vous !
 

 

  

 

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Association pour la Torah, l’Enseignement et les Mitsvot

 

Paru au Journal Officiel du 01/1990
 

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