La compréhension du corps humain selon la Torah
Le corps humain est composé de 248 os et de 365 vaisseaux sanguins. Mais, existe-t-il une relation entre membres physiques et membres spirituels ? Entre mitzvot et santé physique ? Peut-on rapprocher les 613 mitzvot qu’Hachem nous a données de la constitution du corps physique ? À la lumière des textes sacrés nos sages ont apporté plusieurs éléments de réponse.
Le corps de l’homme se compose de 248 os. Les voici :
30 os de la plante du pied (six pour chaque doigt de pied) = 60
10 dans chaque cheville = 20
2 dans la partie inférieure de chaque jambe = 4
5 dans chaque genou = 1O
1 dans chaque cuisse = 2
6 dans les hanches = 6
11 paires de côtes = 22
30 dans chaque main, six par doigt = 60
2 dans chaque avant-bras = 4
2 dans chaque coude = 4
1 dans chaque bras = 2
4 dans chaque épaule = 8
18 vertèbres dans la colonne vertébrale =18
9 os dans la tête = 9
8 dans le cou = 8
6 dans la poitrine = 6
5 aux orifices externes = 5
Total : 248
Parallèlement aux 248 os du corps correspondent 248 commandements positifs de la Torah.
Chaque os déclare : "Observe un commandement avec moi, afin que je vive longtemps."
Il y a également 365 interdictions dans la Torah, parallèles aux 365 jours de l'année solaire.
Chaque jour, du lever au coucher du soleil, une voix céleste annonce à l'homme : "Prends sur toi de ne pas pêcher en ce jour, afin que le monde n'incline pas vers le mal. Le monde oscille entre le bien et le mal. Même une faute infime peut faire pencher la balance vers le mal et provoquer de grands dommages. "
Comme l’homme, la terre se divise en 248 parties, avec une tête, des yeux, une bouche et d’autres organes. Elle a également 365 artères.
Chaque fois qu’un homme observe un commandement, il nourrit l’un de ses membres ainsi qu’une partie du monde.
C’est la raison pour laquelle l’homme est semblable à un microcosme. Il représente un univers miniature, disposant en lui de tout ce qui existe dans le monde.
Certains affirment que l’homme est inférieur aux autres animaux, car il n’y a pas d’armes naturelles dont ils disposent. Le bœuf a des cornes, le lion est pourvu de crocs et de griffes, et chaque animal a ses propres défenses. Par conséquent, les animaux n’ont pas à travailler pour leur nourriture; ils trouvent ce dont ils ont besoin là où ils vont. Ils n’ont pas non plus besoin de vêtements, car leur protection naturelle leur suffit.
Si l’homme est la plus importante et la plus parfaite des créatures, pourquoi D. a-t-il décrété qu’il doit s’inquiéter de sa nourriture ?
Cette argumentation est fallacieuse. Les organes spécialisés des animaux prouvent leur infériorité et non leur supériorité. Disposent-ils de mains pour préparer leurs aliments ?
D. leur a montré qu’ils devaient utiliser leurs propres outils pour se procurer leur nourriture. Mais l’homme a des mains habiles, aptes à réaliser tout ce qu’il désire.
Il semble évident que l’homme n’a pas été créé pour manger et boire uniquement. Si c’était le cas, il n’aurait pas été créé différent des animaux. Mais l’homme vit dans ce monde pour préparer des provisions en vue du monde à venir. Sa domination sur toutes les autres créatures lui permet d’avoir la sérénité nécessaire afin d’accomplir la Torah de D.
De plus, l’intellect de l’homme est de loin supérieur à tous les animaux. Bien que de nombreux animaux sachent faire des choses qui impliquent une intelligence, ce n’est pas une intelligence véritable, mais plutôt un instinct.
Ainsi, une araignée produit une toile large et symétrique, parfaitement adaptée pour capturer sa nourriture. Les mouches et autres insectes tombent dans ce piège et l'araignée les mange. Face à cela, nous pouvons penser qu'elle est très intelligente. Mais lorsque nous voyons une araignée tisser sa toile dans un palais royal, elle est immédiatement détruite.
Il ne s'agit donc pas d'intelligence, mais plutôt d'un instinct aveugle.
Il en va de même des abeilles, qui construisent des ruches, produisent du miel de leur salive et de la cire de leurs glandes spéciales. Elles font partie d'un plan divin, puisque leur corps a la capacité naturelle de convertir le nectar en miel. Elles rassemblent ce nectar par instinct. Nous voyons que toutes les créatures sont occupées à leur tâche spécifique. Aucune d'entre elles ne fait ce qui est dévolu à une autre. C'est encore une indication claire qu'elles ne font pas ces choses intentionnellement, mais uniquement par instinct.
Il n'en va pas ainsi de l’homme, car chacun de nous réalise une infinité de choses différentes.
Chaque jour, l'homme fait de nouvelles découvertes et produit de nouvelles inventions. Et ce, parce que l’homme possède une intelligence véritable.
Tous les organes que D. nous a donnés, plus l’âme qu’il a insufflée dans nos narines, la langue qui est dans notre bouche, et nos lèvres, doivent louer son saint Nom.
L’avantage de l’homme est son intellect, de loin supérieur à celui des animaux.
Les animaux ne disposent pas d’une âme. Ils ont une force vitale, mais même en cela ils ne se distinguent pas essentiellement des plantes. Ils n’ont pas non plus la parole.
La prédominance de l’homme sur les animaux a pour but de lui permettre de respecter la Torah et ses commandements.
On doit savoir que toute chose sous la lune a été créée pour le bien de l’homme et pour aucune autre raison. Certains animaux, comme les bœufs et les moutons, servent à nous nourrir. D’autres ont été créés comme bêtes de somme, pour transporter les biens de l’homme et lui permettre d’atteindre des lieux éloignés. Les arbres et les plantes ont également une fonction.
S’il semble que des choses n’apportent aucun bénéfice à l’homme, ce n’est dû qu’à notre ignorance. L’utilité de toutes les créations de D. est prouvée lorsque nous découvrons chaque jour des herbes et des racines inconnues jusqu’alors.
L’homme ne peut appréhender les propriétés de chaque plante. Il y a également des plantes nocives, voire mortelles, desquelles dérivent d’importantes médications. Nous constatons que même le venin d’un serpent a des vertus curatives, comme d’autres choses nuisibles.
D. ordonna tous les fruits de la création afin que l’homme accomplisse la Torah et ses commandements.
Quiconque n’accorde aucune pensée au monde à venir, mais passe son temps à boire et manger, n’est pas supérieur à un animal. Le sage suit les voies du Judaïsme, ne boit et ne mange que pour avoir la force d’étudier la Torah.
Rabbi Moché ben Maïmon (Maïmonide) écrit que si on observe de quoi est fait l’homme, on réalise qu’il faut servir D. sans aucune pensée de récompense. Nous devons être parfaitement conscients car, dans sa grande bonté, il nous a accordé la perfection.
La Torah contient 613 mitsvot (commandements) :
- 365 mitsvot négatives (ordres de ne pas faire) correspondant aux 365 membres du corps humain.
- 248 mitsvot positives (commandements de faire) correspondant aux 248 guidim (nerfs) du corps humain.
En effet, chaque mitsva est en relation avec une partie du corps de l'homme. Le corps et l'âme sont étroitement liés. Quand la lumière de cette mitsva manque, la partie du corps qui lui correspond se détériore, et devient malade.
Source : Méaz Loéz
Tsidkat-Eliaou, le Hessed au quotidien à Jérusalem depuis plus de 25 ans.
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Paru au Journal Officiel du 01/1990
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