Eloul, le mois de la miséricorde et de la proximité divines
Le Choul'han Aroukh nous indique clairement que « bien qu’Hachem accepte toute l’année le repentir de ceux qui reviennent à lui d’un cœur sincère, la période allant de Roch 'Hodech Eloul à Yom Kippour est particulièrement choisie et propice à la pénitence, car c’est un moment où s’exercent la miséricorde et la faveur divines » (Kitsour Choul'han Aroukh Tome 2, chapitre 128). Il cite Rabbi Yts'hak Louria (Rabbénou Ari Zal Hakadoch) qui appuie cette notion en se basant sur plusieurs psoukim (versets) de la Torah. Entre autres, le verset qui aborde le sujet du meurtrier involontaire allant vivre dans l’une des villes de refuge, afin de ne pas subir la vengeance de la part de la famille de la victime : « Si c’est seulement Hachem qui a guidé sa main, il se réfugiera dans un des endroits que je te désignerai » (villes de refuge). Précisant que les initiales, en hébreu des mots de ce verset forment le mot Eloul, il en déduit que le mois d’Eloul est propice au repentir et à la prière*.
Une proximité renforcée avec Hachem, une occasion unique à ne pas manquer !
Eloul est également l’acronyme de Ani Lédodi Vé Dodi li, soit « Je suis à mon bien-aimé et mon bien-aimé est à moi », symbolisant la grande proximité entre Hachem et le peuple d’Israël durant cette période. Selon la Hassidout, Rabbi Chnéour Zalman, pendant le mois d’Eloul, le « Roi est dans les champs » ! Une allégorie expliquant que, tel un roi quittant son palais pour aller dans les champs à la rencontre de son peuple, Hachem est particulièrement proche de nous, prêt à écouter nos prières et nos supplications. Il vient à notre « rencontre », sachons en profiter !
Prières, supplications et bérakhot
Cette période si propice aux prières est rythmée quotidiennement, notamment dans le monde séfarade, par la lecture des Sélihot au son du chofar ! C’est le mois de la repentance, des supplications et des bérakhot (bénédictions). Une période marquée par la lecture quotidienne du psaume 27 de Roch Hodech Eloul à Chémini Atséret, et dans lequel nous trouvons plusieurs mots, ou expressions, faisant clairement allusion aux fêtes de Tichri (Roch Hachana, Kippour, Souccoth). L’autre fait marquant de ces 40 jours, rapporté par le Choul'han Aroukh, réside dans l’écriture d’une lettre à un ami. On doit commencer, ou terminer, notre correspondance en indiquant que l’on prie pour lui tout en lui souhaitant d’être inscrit et scellé dans le livre de la vie heureuse !
40 jours consécutifs de prières pour vous et en votre nom !
Eloul revêt une dimension de guémilout hassadim (le fait de prodiguer des bienfaits de toutes sortes à son prochain) directement lié à la Tsédaka. En effet, dans Méguilat Esther (9 : 22) on peut lire : « אִישׁ לְרֵעֵהוּ וּמַתָּנוֹת לָאֶבְיוֹנִים » qui représente aussi l’acronyme du mot Eloul et dont la traduction est : « Envoyer des présents l’un à l’autre et des dons aux pauvres. »
À quelques semaines des fêtes de Roch Hachana, Tsidkat-Eliaou lance une grande opération "les paniers de Roch Hachana" pour les familles particulièrement défavorisées de Jérusalem.
Participez à cette belle et noble mitsva de Tsédaka, si importante pendant le mois de Eloul,
et faites-vous bénir par nos rabbanim dans la synagogue Baba Salé - Chaaré Nissim de Jérusalem !
* Rabbénou Ari Zal Hakadoch précise que cette période de 40 jours peut s’étendre jusqu’à Simhat Torah.
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Association pour la Torah, l’Enseignement et les Mitsvot |
Paru au Journal Officiel du 01/1990
Aides et secours aux nécessiteux