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La puissance et le pouvoir de la Tsédaka !

לעלוי נשמת אבי מורי הקדוש עט"ר הרה"ג הצדיק החסיד והעניו רבי נסים אמסלם זצוק"ל וזיע"א

לעלוי נשמת אמנו הרבנית הצדקת רחל עישה בת עזיזה ע"ה

A la mémoire de notre cher Père et Maitre le Tsadik Hagaon Rabbi Nissim Amsellem zatsal, disciple et beau-frère du vénéré Admour Sidna Baba Salé zatsal

A la mémoire de notre chère mère la Rabbanite Tsadika Ayicha bat Aziza aléa hachalom 


Donner est bien plus qu’être gentil, c’est une obligation de la Torah. Rien de ce que nous possédons n’est réellement à nous. D. nous donne à nous, de sorte que nous puissions donner aux autres. Donner est une Mitsva et une responsabilité. Puisque donner est une Mitsva, cela ne fait pas qu’aider les autres, cela nous élève également.           

Aucune Mitsva ne suscite une réponse divine aussi puissante que la Tsedaka. Il y a une logique à cela : vous vous occupez des autres, D. s’occupe de vous. Nos Sages ont enseigné que la Tsedaka apporte l’expiation et protège contre l’éventuelle sévérité des décrets célestes.

Voici une histoire tirée du Talmud (Shabbat156b) qui illustre très bien ces propos au sujet de la Tsedaka.

Rabbi Akiva eut une fille. Mais des astrologues lui dirent : « Le jour où elle entrera dans la chambre nuptiale, un serpent la mordra et elle mourra. »

La nuit de son mariage, elle retira une broche et l’a planta dans le mur. Lorsqu’elle la récupéra le lendemain matin, un serpent venimeux y était suspendu ; l’épingle avait pénétré dans l’œil du serpent.

– Y a-t-il quelque chose de spécial que tu ais fait hier ? lui demanda son père.

– Un pauvre homme s’est présenté à notre porte hier soir, répondit-elle. Tout le monde était occupé au banquet, et il n’y avait personne pour s’occuper de lui.  J’ai donc pris la portion de nourriture qui m’avait été donnée et je la lui ai donnée.

Rabbi Akiva sortit alors et déclara : « La charité (Tsédaka) sauve de la mort. Et pas seulement d’une mort non naturelle, mais de la mort elle-même. »

On peut également se demander pourquoi D. désire créer des pauvres dans le monde ?

Il pourrait en effet ne créer que des riches ou du moins des personnes auto-subsistantes ?

Il souhaite que ce soit ainsi pour pouvoir donner aux riches la possibilité d’aider leurs frères dans la détresse, qu’ils puissent acquérir des mérites. Ce ne sont pas les pauvres qui ont besoin des riches mais bien le contraire.

Récemment j’ai contacté une de nos donatrices de longue date pour un don et à la fin de notre conversation elle a conclu par cette phase : « Je souhaite que bientôt vous n’ayez plus besoin de m’appeler, qu’il n’y ait plus de pauvres. »

Je lui répondis Amen, ne réfléchissant pas vraiment à ce qu’elle avait dit. Mais une fois raccroché, je réfléchis au fait que les pauvres sont une bénédiction pour nous, et non pas le contraire. Nous avons besoin d’eux.

Il y a quelques jours j’ai entendu une histoire contemporaine sur la tsedaka que j’ai envie de partager avec vous. Il s’agit d’une histoire vraie.

Une famille habitant Tel-Aviv était très pauvre. Il n’y avait pas assez à manger à la maison. La fillette en Kita Bet allait à l’école avec un sac en plastique, n’ayant pas à sa disposition de cartable.

Un jour elle se trouvait avec sa mère au marché et se perdit. Elle la chercha partout et dans son angoisse heurta un poteau électrique et tomba évanouie. Quelques minutes plus tard, en se réveillant, un marchand se tenait près d‘elle et lui demanda où était sa maman. Elle répondit qu’elle ne savait pas, mais lui demanda si elle pouvait avoir une pomme puis une banane puis une orange….L’homme, en la voyant manger, compris qu’il s’agissait d’une enfant qui ne mangeait pas à sa faim tous les jours.

Le vendredi suivant, un homme frappa chez eux à la porte chargé de plusieurs cartons, de fruits, légumes, poissons, viande, halots, produits d’entretien… La mère voulu savoir d’où cela provenait. Mais l’homme lui dit d’accepter sans poser de questions. Et ainsi de suite la deuxième semaine. La troisième semaine, la mère refusa d’accepter si on ne lui disait pas la provenance. Le livreur dévoila alors le nom du bienfaiteur qui, vous l’avez surement déjà deviné, n’était autre que le marchand qui avait trouvé la petite fille évanouie.

Et ainsi de suite pendant 15 ans, il envoyait des colis alimentaires toutes les semaines, de l’argent pour les habits et tous leurs besoins.

La petite fille grandit, et, pour son mariage, il lui offrit une enveloppe de 10000 shekels. Le jeune marié voulu savoir d’où venait une telle somme et elle répondit qu’il s’agissait du cadeau d’un oncle éloigné.

Puis vint la naissance de leur premier enfant, un fils. Ils reçurent 5000 shekels à l’occasion de la Brit Mila. De même à la naissance du second. Le mari insista à nouveau pour savoir qui était cet oncle et la mère dévoila finalement à sa fille et à son gendre le nom du mystérieux donateur.

Le mari commença à se poser des questions : d’ où vient cet argent, peut-être est-ce de l’argent sale et il ne faut pas l’accepter….

Après la troisième Brit Mila, les jeunes parents décidèrent d’aller rencontrer leur bienfaiteur afin de décider s’ils pouvaient continuer à recevoir son aide. L’homme leur avoua qu’effectivement, 25 ans plus tôt, il avait trempé dans des affaires douteuses et qu’il avait été menacé de mort. Un Rav qu’il alla consulter à l’époque, lui assura que la Tsedaka sauvait des mauvais décrets, et ce même jour la fillette s’évanouit devant son magasin. Il comprit alors qu’aider cette fillette était sa mission, sa Mitsva.

Le couple le remercia beaucoup pour sa générosité, mais après consultation avec leur Rav, décida de ne pas continuer à accepter son aide. Ce jour-là, le marchand fut assassiné d’une balle de revolver.

Ils se rendirent à l’enterrement ; mais ils se sentaient coupables et même responsables de sa mort tragique. Peut-être auraient-ils dû continuer à recevoir ses dons?

Ils allèrent consulter leur Rav qui les tranquillisa et leur assura qu’ils avaient pris la bonne décision. Cet homme avait effectivement reçu un décret divin de mourir 25 années auparavant, mais, par le mérite de sa Tsedaka, D.. lui ajouta toutes ces années. C’est ça que veut dire l’expression: la charité sauve de la mort.


 Par le mérite de notre Tsedaka, nous faisons acquisition de mérites, qui nous protègent dans ce monde ci et dans le monde futur. Cela nous permet également de toujours remettre les choses en perspective et de penser aux autres.

La Tsédaka nous permet également de nous considérer comme chanceux, car bien que " l’herbe est toujours plus verte ailleurs", et que l’on pense bien souvent que les autres sont mieux logés que nous, il y a malheureusement toujours des gens plus pauvres que nous, et cela nous permet d’ouvrir les yeux sur notre bonheur et notre réussite.

Cet article est soumis aux lois du Copyright.


Message du Gahon Hatsadik Rav Nissim Amsellem Zatsal


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Paru au Journal Officiel du 01/1990

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