La tragédie du 7 octobre dernier a ébranlé l’ensemble de la communauté juive. Des familles entières ont été massacrées, des bébés sauvagement assassinés par des terroristes d’une cruauté innommable. Des centaines de nos frères et sœurs juifs ont été pris en otage… Comment D.ieu a-t-il pu laisser un tel massacre se produire ? Où était-il pendant cette tuerie ? Rav Zamir Cohen nous apporte une réponse pleine de sagesse à cette question primordiale.

Les fautes de l’homme engendrent tristesse et malheurs

“Par sa folie, l’homme endommage sa destinée et contre Hachem il s'emporte", nous enseigne le roi Salomon. Il arrive qu’un homme se laisse aller à la faute et agisse à l’encontre des directives de la Torah. Et lorsqu’il se trouve confronté à un malheur, résultant précisément de sa bêtise, il s’exclame : “Pourquoi D.ieu m’a-t-il fait cela ?”

Lorsqu’il fut question de rendre la bande de Gaza, Rav Ovadia Yossef zatsal avait clairement affiché son opposition à cette décision, percevant dans sa grande sagesse, la menace qui pesait sur le peuple d’Israël.

Dans un enregistrement datant d’il y a près de vingt ans, il évoque les diverses raisons qui motivent son désaccord : 

« Nombreux sont ceux qui me demandent quelle attitude adopter face à la proposition d’Ariel Sharon concernant le retrait des localités juives dans la bande de Gaza. Si l’on rend ces territoires, avait alors affirmé Rav Ovadia Yossef, ils seront très vite peuplés par des terroristes. Ils ne seront qu’à une dizaine de kilomètres de nombreuses villes d’Israël telles qu’Ashkelon. Nous serons à portée de leurs missiles. Cela exposerait Israël à un grand danger !», s’était-il exclamé.

« Et que diront ces peuples ? “Nos attaques ont réussi ! Le terrorisme porte ses fruits ! Voilà notre récompense, nous les avons fait fuir. A présent, nous agirons de même à ‘Hevron, puis à Beer Cheva. De cette façon, nous ferons fuir les juifs. Pourquoi faire des pourparlers ?” [...]  C’est pourquoi il est défendu d’accepter ce retrait, il faut voter contre cette proposition. C’est un danger pour le peuple d’Israël, un encouragement au terrorisme. Et cela, sans que nous n’obtenions rien en retour. [...] Expulser des juifs de chez eux, détruire des maisons, déterrer des morts, c’est aller à l’encontre de la Torah. [...] Il faut donc impérativement voter contre cette décision irresponsable, avait-il imploré.

Chaque homme sage qui voit le futur, comprend que cela mettrait en danger nos villes et le peuple d’Israël. Il faut voter contre ce projet ! Je fais entendre ma voix via ce cours retransmis par satellite. Je ne peux pas rester muet à ce sujet, confiait-il avec douleur.

Tout celui qui connaît mon opinion doit la faire savoir à son entourage. Mon opinion est conforme à la Torah qui considère chaque juif comme un monde.

Alors comment pourrait-on laisser à l’abandon tout un monde, tout un peuple en l’exposant à un tel danger ? 

Mr. Sharon se trompe ! Il doit reconnaître son erreur.

Tout le monde peut se tromper, mais il faut admettre ses erreurs. Il n’est pas trop tard, il faut changer d’avis. 

► Nous vous invitons à visionner la vidéo originale du discours de Rav Ovadia Yossef à ce sujet, en cliquant ici.

Force est de constater qu’il avait raison… Et cela doit nous servir de leçon. Les chefs d’État doivent faire preuve d’humilité et suivre les conseils avisés des Sages d’Israël.

Torah et Mitsvot : l’ultime protection du peuple juif

Nous pouvons également aborder cette question sur le plan spirituel, explique le Rav Zamir Cohen. Il est écrit (Devarim 23:15) qu’Hachem “marche dans le camp des Bnei Israël”, à condition que ce camp soit “saint”. Lorsqu’il y a de la débauche, explique Rav Zamir Cohen, Hachem se retire et c’est précisément le retrait de la Chekhina qui cause malheurs et souffrances. Nous ne jugeons personne et nous ne connaissons pas les comptes d’Hachem mais nous devons être vigilant sur ce point.

La Torah et les Mitsvot sont une véritable protection pour le peuple juif et les nombreux témoignages recueillis récemment abondent en ce sens.

Sauvés par le Chabbat

L’un de mes anciens élèves, raconte Rav Zamir Cohen, m’a rapporté une histoire extraordinaire témoignant de l’immense pouvoir de protection du Chabbat. Son épouse est sage-femme à Chaaré Tsadek. Récemment, une jeune accouchée lui a confié avoir miraculeusement échappé au massacre s’étant déroulé durant Chabbat Sim’hat Torah :

“Je réside dans l’un des Kibboutzim du Sud d’Israël, a-t-elle expliqué. Depuis quelque temps, mon mari et moi avons décidé de commencer à respecter Chabbat. Dans notre Kibboutz, il n’y a pas de communauté pratiquante alors chaque veille de Chabbat, nous quittions la maison pour passer Chabbat chez des amis ou de la famille. Mais le jour de Sim’hat Torah, nous étions à la maison. Ma grossesse étant bien avancée, je n’étais pas en mesure de prendre la route. Chabbat matin, nous avons entendu des tirs, des cris et des explosions. Nous avons vu les terroristes s’approcher de notre maison mais étrangement, ils ont rebroussé chemin pour continuer leurs massacres ailleurs. Nous avons été miraculeusement sauvés ! Après la capture des terroristes, il s’est avéré qu’ils détenaient un plan détaillé du Kibboutz, sur lequel chaque maison, chaque famille était inscrite. À côté du schéma de notre maison avait été griffonnée la mention : “La famille est absente durant Chabbat.” C’est la raison pour laquelle les terroristes ne sont pas entrés chez nous ce Chabbat là. Ils pensaient tout simplement qu’il n’y avait personne. Le respect du Chabbat nous a sauvé la vie !”

Baroukh Hachem, le peuple d’Israël ne cesse de se renforcer et de très nombreuses initiatives voient le jour un peu partout pour inciter le peuple juif à multiplier la pratique des Mitsvot et à intensifier l’étude de la Torah.

Lorsque, à l’époque de Moché Rabbénou, le peuple juif combattit contre les Midianites, il y avait une armée de soldats combattant sur le front et une armée de soldats “spirituels” qui priaient et étudiaient pour la protection et la victoire du peuple juif. En cette période difficile, les Ba’hourei Yechivot doivent redoubler d’efforts dans l’étude de la Torah. Durant la guerre de six jours, Rav ‘Haim Shmulevitz ne dormait que très peu et conservait ses chaussures durant son sommeil, se comparant aux soldats sur le champ de bataille, se tenant prêts à intervenir à chaque instant.

L’étude de la Torah est notre ultime protection. Les Mitsvot sont notre bouclier. Chaque effort a son importance.

Qu’Hachem nous envoie très prochainement la délivrance finale dans la bonté et la miséricorde. Amen !

ISRAËL : LA PUISSANCE DE LA PRIÈRE

Israël traverse une épreuve extrêmement difficile et sans précédent dans son histoire. Devant cette situation catastrophique, le peuple d'Israël doit rester uni ! Sachons, que le pouvoir de la prière est immense. Elle peut annuler les mauvais décrets, guérir les blessés, aider nos soldats et libérer les otages.

L'importance de lire les Téhilim chaque jour (et particulièrement le Chabbat) a de tout temps été attestée par les Rabbanim, et ce depuis le Roi David. C'est pourquoi, nous vous proposons d'accompagner votre étude par la lecture d'un ou plusieurs psaumes - Téhilim. Nos Rabbanim nous demandent, selon nos possibilités, de lire tous les jours  les psaumes Téhilim 20, 91, 100, 121, 130.

Prenez part à cette grande chaîne de Tehilim, prenez sur vous de réciter quotidiennement les psaumes suivants.

Psaume Téhilim n°20

Phonétique du Psaume N°20

Lamnatsèakh mizmor léDavid.
Iaankha Ado.naï béiom tsara, iessaguevkha chem Elohè Yaakov.
Yichla'h ézrékha mikodech, oumitsión yis’adèka.
Yizcor col min'hotèkha, véolatékha iédachené sèla.
Yiten lékha khilvavèkha, vékhol atsatékha iémalè.
Néranéna bichouatèkha, ouvchèm Elohènou nidgol, iémalé Ado.naï col mich'alotèkha.
Ata iadati, ki hochía Ado.naï méchi'hó, iaanèhou michémè kodcho, bigvourot iècha iémino.
Élé varékhev véélé vassoussim, vaana'hnou béchèm Ado.naï Elohènou nazkir.
Hèma caréou vénafalou, vaana'hnou kamnou vanit'odad.
Ado.naï hoshía, hamélekh iaanènou véyom kor’ènou.

Vous pouvez aussi renforcer et associer vos prières à la belle et noble mitzva de Tsédaka en aidant les enfants démunis de Jérusalem.

Tsidkat-Eliaou continue sa mission auprès de 160 enfants issus de familles particulièrement défavorisées, qui ne font pas trois repas par jour et vont trop souvent à l'école le ventre vide.

Tous ensemble offrons-leur des goûters et des repas chauds. 

Aidez-nous à réaliser cette grande mitsva en nous adressant vos dons

Merci de tout cœur !

Que le mérite de votre générosité vous apporte une grande protection, Amen !

Tsidkat-Eliaou, le Hessed au quotidien à Jérusalem depuis plus de 27 ans.

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Association pour la Torah, l’Enseignement et les Mitsvots

Paru au Journal Officiel du 01/1990
 

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