Émouna et Bita’hon : la force de la prière est immense
Par le rav Réfaël Avitan
Tant que l’homme n’a pas la certitude et la conviction que le Maitre du monde l’aime et attend ses prières, même s’il est mécréant, même s’il y a cinq minutes il a commis une faute, il a mal agi, vis-à-vis d’Hachem ou d’autrui, peu importe... Mais à présent il ressent l’envie de prier. Ouvre ta bouche !
Dis à Hachem combien cela t’es difficile. Même si ça ne vient pas du cœur, car ton cœur est obstrué, exprime-le avec ta bouche. Hachem attend tes supplications.
Tant que l’homme ne croit pas profondément que sa prière a la capacité d’ouvrir les portes, même s’il s’est éloigné et s’il agit mal ou autre, tant qu’il n’a pas la conviction que sa prière peut agir auprès d’Hachem, même si elle ne semble pas porter ses fruits car il a prié a de nombreuses reprises et n’a toujours pas été exaucé, et même s’il se sent éloigné et non méritant, tant qu’il pense cela de lui, que sa prière ne mérite pas d’être exaucée, et qu’Hachem ne s’intéresse pas à ses demandes, en prenant pour preuve qu’Il ne lui répond pas. Rabbi Nathan de Breslev dit que c’est cela qui ferme les portes à la prière.
Dans ces conditions, tout est fermé, c’est la première condition. Rabbi Nathan affirme que si je n’ai pas la foi qu’Hachem m’aime, et souhaite que je m’adresse à Lui, même s’Il n’est pas satisfait de mon comportement, Son amour pour moi reste intact. Et au contraire, Il souhaite que je m’adresse à Lui et que je prie pour que les portes puissent s’ouvrir car, autrement aucune prière ne sera acceptée.
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Paru au Journal Officiel du 01/1990
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