Adar : 60 jours de lumière !
Nous savons tous que le mois d’Adar est l’une des périodes les plus joyeuses du calendrier hébraïque. La fête de Pourim, qui marque l’apogée de ces réjouissances, nous invite à célébrer le miracle qui transforma les desseins obscurs du cruel Haman en une victoire éclatante du peuple juif.
Le Rav Yéhochoua de Dijikov, auteur du Atérèt Yéhochoua nous enseigne toutefois que le mois d’Adar est bien plus qu’une succession de jours de joie. C’est également une période propice aux délivrances durant laquelle Hachem ouvre largement les portes du Ciel pour offrir à tous ceux qui en ont besoin, Bané (le mariage et les enfants), 'Hayé (la santé et la vitalité), Oumezoné (la réussite matérielle et la prospérité). Ces trois mots ont par ailleurs la même valeur numérique que le mot “Adar”.
Le Rav Israël d'Apta souligne qu'une grande lumière descend durant ce mois, apportant bénédictions et réussite. "Bésim'ha", “dans la joie”, possède la même Guématria que "chana", l'année. Adopter une attitude joyeuse durant le mois d’Adar permet à l’homme d’attirer la joie et les délivrances pour toute l'année à venir.
Alors certes, il est important de se réjouir durant le mois d’Adar car comme l’enseignent nos Sages “michénikhnas Adar, marbim bésim’ha”, “lorsque débute le mois d'Adar, on augmente la joie”. Mais il est également important de profiter de cette période faste pour prier avec ferveur et demander à Hachem de réaliser tous les souhaits de notre cœur pour le bien.
Cette année, nous avons la chance d’avoir deux Adar, soit 60 jours d'abondance et de bénédictions.
Alors ne ratons pas cette occasion exceptionnelle ! Adressons-nous quelques minutes par jour à Hachem et prions afin qu’Il nous envoie les délivrances individuelles et collectives auxquelles nous aspirons tant.
Que la lumière d'Adar illumine nos cœurs et resplendisse sur le monde entier !
POURIM AVEC TSIDKAT-ELIAOU
Chaque juif à Jérusalem doit pouvoir fêter Pourim dans la joie !
Michloa'h Manot, le Michté (repas de Pourim), Matanot laévionim (Tsédaka), la lecture de la Méguila.
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