Bérakhot : inspecter un fruit susceptible d'être infecté de vers
Lois relatives aux bénédictions (Part.5)
Comment fait-on la bénédiction sur un fruit qui est susceptible d'être infecté de vers ?
On ne mangera pas d'un fruit qui est susceptible d'être infecté de vers jusqu'à ce qu'on l'ait ouvert et vérifié minutieusement. On fera cela avant de faire la bénédiction pour ne pas devoir attendre entre le moment où l'on fait la bénédiction et le moment où l'on mange, puisqu’à priori on ne doit pas s'interrompre entre le moment de la bénédiction et le moment de l'accomplissement, même sans parler. On ouvrira donc le fruit, on le vérifiera, et ensuite on le refermera et on fera la bénédiction.
Que fera celui qui a fait la bénédiction sur un fruit avant de le vérifier ?
S'il a fait la bénédiction sur un fruit qui est sérieusement susceptible d'être infecté de vers et qu'il ne l'a pas vérifié, s'il peut goûter un peu de la partie qui n'est pas infectée, il en goûtera, sinon, il ne goûtera pas jusqu'à ce qu'il vérifie.
D'après les dernières lois de Maran Harav Hagaon Ovadia Yossef zatsal et du Richon Létsion Harav Its'hak Yossef Chlita.
Le refus d’écouter les paroles des Sages par aveuglement ou par imprudence
Une michna (Avote 1,5) recommande : « Ne parle pas trop avec la femme. On l’a dit concernant sa propre épouse et à plus forte raison avec celle de son prochain. D’où cette déclaration des Sages : Celui qui parle trop avec la femme se cause du tort à lui-même, néglige la Torah et héritera en définitive de la géhenne ».
Malheurs aux sots qui lisent ou entendent cette michna à la synagogue (dans l’une des communautés où il est d'usage, en été, de procéder chaque Chabbat après-midi, à la lecture publique d'un autre chapitre de ce traité) et n'y prêtent pas attention.
Pourtant les Sages ont affirmé clairement que celui qui ne suit pas la recommandation de cette michna « se cause du tort à lui-même » en s'attachant aux forces impures qui vont l'amener à une interruption de l'étude de la Torah [qui, d'un certain point de vue, est] plus grave que les trois péchés capitaux : l'idolâtrie, la débauche et le meurtre.
Et ils ont bien précisé qu’« il héritera, en définitive, de la géhenne », c'est-à-dire qu'après une série de châtiments de plus en plus sévères, il en viendra à hériter de la part de son prochain dans la géhenne.
En vérité, il est surprenant de voir à quel point les hommes sont aveugles !
Quand on leur demande s'ils croient aux paroles de nos maîtres de mémoire bénie, ils répondront par l'affirmative, alors qu'ils font exactement le contraire. Ou bien, ils sont tellement impudents qu'ils n'ont aucune crainte du châtiment !
Moussar : Traduction allégée d'enseignements de divers auteurs
Règles relatives aux bénédictions du « Chéma' » et à toutes les autres
1. (7b) Les bénédictions avant et après le Chéma' ainsi que la plupart des autres formulées couramment par tous les Juifs ont été instituées par Ezra le scribe et son tribunal. Personne n'a le droit d'en retrancher ni d'y ajouter quoi que ce soit. Là, ils ont demandé de terminer ou non par « Baroukh », de commencer ou non par « Baroukh », on ne peut faire le contraire. Suivant la règle générale, celui qui change l'énoncé des bénédictions fixé par les Sages fait erreur et doit répéter la bénédiction correctement.
Celui qui ne dit pas « Emète Véyatsiv » (C'est vrai et certain) après le Chéma' du matin ou « Emète Véémouna » (C'est vrai et crédible) après celui du soir n'est pas quitte de son obligation.
2. (8) Celui qui a inversé l'ordre des bénédictions préalables ou finales du jour ou de la nuit est quitte de son obligation, parce que l'ordre des bénédictions importe peu.
Celui qui a commencé la première bénédiction du Chéma', le matin, par « Yotser Or » et terminé par « Ma'ariv 'Aravim » n'est pas quitte, mais s'il a fait l'inverse il est quitte.
Le soir, s'il a commencé à dire « Ma'ariv 'Aravim », comme il se doit; et il a conclu par erreur par « Yotser Or », il n'est pas quitte, mais s'il a fait l'inverse il est quitte.
En effet, c'est d'après la formule de conclusion qu'une bénédiction est validée ou non. (cf Choul'hane Aroukh Ora'h 'Hayim 59.21).
Rambam, Hilkhote Kériate Chéma', 1.7b et 1.8
Traduction incluant des éclaircissements tirés du Pérouch La'am
L'importance de lire les Téhilim chaque jour (et particulièrement le Chabbat) a de tout temps été attestée par les Rabbanim, et ce depuis le Roi David. C'est pourquoi, nous vous proposons d'accompagner votre étude par la lecture d'un ou plusieurs psaumes - Téhilim. Nos Rabbanim nous demandent, selon nos possibilités, de lire tous les jours les psaumes Téhilim 20, 91, 100, 121, 130.
Psaume Téhilim n°20
א לַמְנַצֵּחַ, מִזְמוֹר לְדָוִד. |
1 Au chef des chantres. Psaume de David. |
ב יַעַנְךָ יְהוָה, בְּיוֹם צָרָה; יְשַׂגֶּבְךָ, שֵׁם אֱלֹהֵי יַעֲקֹב. |
2 Que l’Eternel t’exauce au jour de détresse, que le nom du Dieu de Jacob te protège! |
ג יִשְׁלַח-עֶזְרְךָ מִקֹּדֶשׁ; וּמִצִּיּוֹן, יִסְעָדֶךָּ. |
3 Qu’il t’envoie son secours du Sanctuaire, que de Sion il soit ton appui! |
ד יִזְכֹּר כָּל-מִנְחֹתֶךָ; וְעוֹלָתְךָ יְדַשְּׁנֶה סֶלָה. |
4 Qu’il se souvienne de toutes tes offrandes, et fasse bon accueil à tes holocaustes! |
ה יִתֶּן-לְךָ כִלְבָבֶךָ; וְכָל-עֲצָתְךָ יְמַלֵּא. |
5 Puisse-t-il t’accorder ce que ton cœur désire et accomplir tous tes desseins! |
ו נְרַנְּנָה, בִּישׁוּעָתֶךָ-- וּבְשֵׁם-אֱלֹהֵינוּ נִדְגֹּל; |
6 Nous allons célébrer ta victoire, arborer comme un drapeau le nom de notre Dieu. Que l’Eternel comble tous tes vœux! |
ז עַתָּה יָדַעְתִּי-- כִּי הוֹשִׁיעַ יְהוָה, מְשִׁיחוֹ: |
7 A cette heure je sais que l’Eternel soutient son oint, qu’il lui répond des cieux, [siège] de sa sainteté, par l’aide puissante de sa droite. |
ח אֵלֶּה בָרֶכֶב, וְאֵלֶּה בַסּוּסִים; |
8 Que les uns se fient aux chars, les autres aux chevaux, nous nous réclamons, nous, du nom de l’Eternel, notre Dieu. |
ט הֵמָּה, כָּרְעוּ וְנָפָלוּ; וַאֲנַחְנוּ קַּמְנוּ, וַנִּתְעוֹדָד. |
9 Ceux-là plient et tombent, et nous demeurons debout, pleins de force. |
י יְהוָה הוֹשִׁיעָה: הַמֶּלֶךְ, יַעֲנֵנוּ בְיוֹם-קָרְאֵנוּ. |
10 Eternel, viens à notre secours! Que le Roi nous exauce le jour où nous l’invoquons! |
Phonétique du Psaume N°20
Lamnatsèakh mizmor léDavid.
Iaankha Ado.naï béiom tsara, iessaguevkha chem Elohè Yaakov.
Yichla'h ézrékha mikodech, oumitsión yis’adèka.
Yizcor col min'hotèkha, véolatékha iédachené sèla.
Yiten lékha khilvavèkha, vékhol atsatékha iémalè.
Néranéna bichouatèkha, ouvchèm Elohènou nidgol, iémalé Ado.naï col mich'alotèkha.
Ata iadati, ki hochía Ado.naï méchi'hó, iaanèhou michémè kodcho, bigvourot iècha iémino.
Élé varékhev véélé vassoussim, vaana'hnou béchèm Ado.naï Elohènou nazkir.
Hèma caréou vénafalou, vaana'hnou kamnou vanit'odad.
Ado.naï hoshía, hamélekh iaanènou véyom kor’ènou.

Chaque année, des milliers de personnes affluent du monde entier vers Gourrama au Maroc pour célébrer sa Hiloula ! Il était investi du Roua’h Hakodech comme en témoignent les nombreux miracles qu’il accomplit, et de l’avis de son propre père Hakadoch Rabbi Yaacov Abi’hssira zatsal.
Ce dernier précisait que l’âme de Rabbi Yst’hak était celle du Ari Zal !
Le mardi 11 février au soir, et le lendemain mercredi 12 février 2025 toute la journée, nous commémorerons, béézrat Hachem, la Hiloula du grand Tsadik et Kabaliste, sommité de la Torah :
Rabbi Yst’hak Abi’hssira zatsal !
En l'honneur de sa Hiloula, envoyez-nous vos noms et prénoms afin de vous faire bénir en direct, par nos rabbanim, depuis la synagogue Baba Salé - Chaaré Nissim de Jérusalem !
Par les mérites de ce grand Tsadik, puisse Hachem répondre favorablement à nos prières et rapprocher la venue de Machia'h, notre rédempteur, pour reconstruire le Bet Hamikdach, Amen !


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Paru au Journal Officiel du 01/1990
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